Hello
La voix de Douala a écrit:Il ne faut pas faire une fixation sur le blanc panache de sortie qui ne prouve qu'une chose, c'est qu'il fait froid et que ça ....................condense!
Ça dépend aussi et beaucoup du taux d'humidité dans l'air, ici on est gâté !
J'avais évidemment noté pour les huileurs/déhuileurs, tout les points et choix technique ont été à tout moment du projet discutés et décidés à trois puis à deux.
Sur la première machine alors que l'on était encore trois avec Gilbert, que certains ont connu en expo avec ses "usines à vapeur" et coups de sifflet strident, ont avait un huileur et un déhuileur, je les ai toujours dans la boite à bruzhun.
Cette machine avait surtout un inconvénient majeur car de temps à autre il fallait un doigt pour tourner le volant d'inertie et la faire repartir (un point mort !!) Pour Gilbert c'était rien, ses machines à lui étaient sur une table, mais nous on avait pas de doigt radiocommandé en stock.
Quand on est resté à deux GAV et moi, j'ai été tout à fait d'accord avec Jean Claude pour mettre une goutte d'huile dans le cylindre avant période s'inactivité (un bouchon est prévu pour ça) mais sinon en navigation la vapeur lubrifie très bien ces petites machines.
A l'époque de la première machine avec huileur et malgré le déshuileur il y avait les postillons d'huile en sortie de cheminée. Des trucs comme ça qui retombent sur le pont c'est un no-go pour moi ! Alors on a fait des essais de tubes de récup et réchauffage des condensa dans la cheminée.
On a essayé une sorte de flûte à bec en bout d'échappement pour que la vapeur sorte en radial et vienne s'éclater sur les parois chaudes de la cheminée puis s'évapore ou dégouline dans le bas vers le brûleur. Puis ce second système avec un tube qui fait réservoir mais fuit aussi en bas pour que l'huile crame en descendant vers le brûleur.
Dans la boite à bruzhun (miettes en Breton) où se trouve les "débris" de la première machine, j'avais encore ces pièces que je recycle ici pour les postillons d'eau (j'aime pas ça non plus sur le pont de mon canot !). Je vais essayer la "flûte à bec", moins efficace pour les restants d'huile, elle pourrait être suffisante pour l'eau.
Pour le ciel de la chaudière, pour être en adéquation avec le type de navigation de chacun il n'y a pas de vérité, juste des compromis et un tâtonnement.
C'est certain que pour la chaudière il a un niveau optimal pour le volume du ciel, les surfaces d'échange eau/vapeur mais aussi tube de chauffe/eau. Avant cela le petit volume du ciel ne permet un volume de vapeur important et la pression baisse vite au tirage, en fin de navigation ça redevient également mou car si le volume du ciel est bon c'est la surface d'échange chauffe/eau qui n'est plus bonne.
Mon but n'est pas de commencer la navigation dans la zone optimale mais partir pénoche, chauffer tout le monde, faire deux trois petit ronds dans l'eau pour "chauffer le pilote" aussi ...
Je n'ai pas de niveau d'eau sur la chaudière et ma méthode de jaugeage est archaïque mais efficace : je rempli avec une grosse seringue qui vient en butée sur le trou mais un tube descend à l'intérieur et c'est cette longueur de tube qui fait la hauteur du ciel : on rempli à l'aveugle et aspire le surplus sur cette longueur de tube. Je suis chaque fois certain de mon ciel et ça coûte rien de changer de réglage.
Pour le moment en discutant avec Jean Claude comme ça à vue de nez devant la chaudière on a trouvé que 20/25 mm semblait raisonnable, j'ai mis 22, je vais essayer 20 !
En tout cas on était un peu inquiet avec Jean Claude pour l'autonomie de l'ensemble car la machine est quand même grosse pour un si petit bateau : c'est pour mon besoin de pouvoir faire pshit ... poum ... pshit ... poum bien lentement. Je ne voulais pas d'une machine qui cavale pour avoir de la puissance.
Avant ces essais Jean Claude envisageait de devoir chemiser pour diminuer la cylindré, on peut être rassuré
Voilà voilà, to be continued !
A+ Xtian