effilage lame de bordé

bonjour, existe il une technique particuliére pour réaliser les effilages de lames de bordé pour avoir le même nombre de lame tout le long de la coque?

Hallo
     C'est tres simple, tu mesure le develloppé du couple au maitre, ,tes baguettes (virure de bordé), font 8 mm de large, tu divise la longueur du develloppé du couple par 8 et tu as le nombre de baguette,  Sur d'autre couples vers l'avant et vers l'arriere, que tu auras choisi, tu mesure le develloppé du ou des couples selectionnés, et tu divise leur longueur develloppée par le nombre de baguette
  défini par le maitre couple et tu as la largeur de la baguette  au couple défini,
    Pour simplifier, au maitre couple, tu pose une baguette sur deux ou trois, en tenant compte de leur largeur,naturellement, et apres ,tu ajuste entre ces virures les deux ou trois autres en les ajustant pile poil, comme j'ai vu faire sur un chalutier en bois en cours de réparation,
Et, j'avais remarqué, justement sur ces coques en bois, vers l'avant, certaines virures étaient plus larges que d'autre, et en gros une sur trois,

Hello
C'est vrai que, en fait, il est assez peu conforme à la réalité de se fabrique une machine à effiler les bordages, machine qui garanti que sur tel couple tous les bordages feront la même largeur

C'est loin d'être le cas dans la réalité, où l'on taille les bordages formant les virures au coup par coup, donc en rattrapant après deux ou trois virures les petites erreurs d'effilage des lattes précédentes
l'important est d'obtenir le même nombre de bordages, pas la même largeur
Et même entre le bordé bâbord et le bordé tribord, il y a rarement concordance de largeur des bordages dans la réalité

Donc, je dirais que l'on effile les lattes à la demande, en fonction de ce qu'il faut !

 
Un truc que j'ai déjà fait!
Une latte posée épinglée
Celle du dessous posée en dessous (ou dessus si quille en l'air) et bien sûr qui déborde sur l'autre, on épingle,
tracé au crayon le long de ce débord,
démontage du tout,
amincissement de la première latte en suivant le trait, on colle
et ainsi de suite.
Je ne serais pas étonné que ce soit une méthode utilisée en échelle 1

c'est fait de cette façon en grandeur , A l'époque, fin des années soixante, j'habitais a 300 metres du port, face a la plage, je me demandais a quoi pouvait servir ce tube d'environ 4 metres de long sur 250- 300 millimetre de diametre soudé un bout sur un treteau en fer , C'est ce jour ou j'ai vu ce chalutier en réparation, les virures étaient rabotées au rabeau electrique, les chutes de bois ,les copeaux étaient brulés sous ce tube, rempli d'eau dans laquelle bouillait des lames de bois, A un moment, une lame a été sortie et prestement mise en place a force de serre joint et de coup de masse, A cette époque, j'avais une quinzaine d'années, pas les moyens d'avoir un instamatic et pas l'idée de préserver cette action . Et d'autre souvenirs quand les bateaux venaient échouer sur la plage pour repeindre, partir a la marée haute de l'apres midi, En été, les gamins que nous étions allaient pousser sur l'étrave pour le faire partir, Quand il partait,naturellement du fait de la marée montante et du moteur,pas de notre poussée, cris de joie et on allait sur l'autre faire la meme action, Plaisirs de l'époque, Quand on avait sur le corps des résidus de peinture antifouling, un chiffon et de l'essence,et cela s'en allait

donc, huile de coude et papier de verre + un crayon bien affuté! ok ca marche. merci

Chalut tertous!  
Il y a ça aussi du Chantier Naval du Quennetier,  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  ,tres bon site!

 
Albertus, ta modestie à toi aussi te perdra. une photo de Ta machine effiler les bordages avait s'échapper par "azar" de tes albums et se collait sur ce forum

Hello !

Ou encore, sur le webzine d'Albertus : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Mode Ptit scarabée ON]

Tiens, j'en profite pour poser une autre question : afin que les virures soient bien jointives les unes contre les autres il faut aussi les chanfreiner un peu sur leur longueur et plus particulièrement au niveau de l'arrondi du bouchain et le contre-arrondi près de la quille (voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour illustrer ce dont je parle, milieu de page à droite, les figures colorées à droite.

Ma question : vous chanfreinez à vue de nez au pifomètre, ou vous faites des mesures d'angles et utilisez un outil particulier ? Perso, je regarde d'abord sur le modèle, en délimitant les portions à chanfreiner, puis la virure est coincée entre deux cornières, je "grise" d'abord son chant avec une mine en carbone, afin de voir là ou j'ai poncé (ou pas poncé), histoire de poncer partout mais sans faire de creux... Et je regarde ce que ça donne ensuite sur la coque, et reprends si nécessaire. Mais c'est empirique, et impossible de vraiment contrôler l'angle et donc de savoir quand celui-ci est trop grand (en tout cas en construisant quille en l'air) : une fois collé c'est jointif, mais si lors du ponçage final de la coque on doit y aller beaucoup, les virures seront de moins en moins jointives (en théorie il y a de la colle, mais bon...)

Mais je suis peut-être trop perfectionniste...   N'empêche, je serait curieux de savoir comment vous faites, ou si vous ne faîtes rien du tout ?

[Mode Ptit scarabée OFF]

@+ !

Phil

 

Je te répondrais Phil à la maison que pour moi tout dépend du type de bateau que tu fais, ou plus exactement de la coque, en effet si tu reproduis une coque en acier, m'est avis que l'ajustage doit être ou mieux pour éviter au max les séances de mastiquage pour avoir un aspect le plus lisse possible, sans pour autant avoir une coque type capot de bagnole bien sur. Par contre si tu reproduis une coque en bois d'arbres je trouve qu'il est sympa de voir qq virures apparentes en fonction de l'échelle, c'est à mon avis beaucoup plus réaliste...

Pour ma part je ne fait que des coques de bateaux en bois, donc un vague coupe de rabot pour donner un angle de jointage et basta.
J'ais commis une coque de Riva (au 1/10èm, j'voudrais pas qu'on croit que je suis Corse   ) où la évidement l'ajustage devait être tip top avec masticage interdit. Au tulipage avant pas de blèm, mais pour l'arrière dégrossissage au rabot et fission à la calle à poncer   

Vala vala

  

HELLO
donc on est bien d'accord : si on reproduit des coques métalliques avec du bois, on se fout de l'effilage, on colle les lattes tel que, et faisant des sifflets là où il faut
Ensuite on enduit et on ponce, puis éventuellement on simule les tôles avec su papier collé

Ou alors on reproduit une coque en bois, et comme la structure restera visible, on effile comme le vrai, en ponçant mais pas trop pour que les lattes restent visibles

Pour les appareils à brocheter, c'est pas parce que les articles sont sur NavimodélsimeRC que c'est de moi
les deux liens donnés par Phil (ici et là) pointent vers une réalisation de Michel Remen.
Moi j'ai expliqué le principe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour un effilage à la main

 

Merci à vous deux pour vos réponses complémentaires, ça répond parfaitement à mes attentes !  
Je suis plutôt coque en bois d'arbre, mais bon, pour plus tard... Et je suis d'accord, dans ce cas voir légèrement les virures après peinture donne un petit plus sur l'aspect final.

Je trouve vraiment magnifique la coque de Bautier de Michel. Après, c'est peut être trop parfait pour être vraiment réaliste, mais n'empêche...   

A bientôt !

Phil

 

  je m'excuse au prés de Mr Michel Remen.