réalisation d'un voilier radio-commandé sur la base d'un voilier de bassin

Bonsoir,
Comme évoqué ICI, je vous présente mon projet qui consiste à réaliser un voilier radio commandé, sur la base d'un voilier de bassin. Je souhaite que le bateau conserve les caractéristiques du voilier de bassin : robuste, insubmersible, un look simple, utilisable éventuellement sans la radio par un enfant avec une baguette. Je ne veux pas que l'on voit qu'il y une radiocommande, juste du bois, du coton, du laiton, du plomb. Il ne s'agit pas de faire un bateau de compétition, juste un bateau qui navigue à peu près correctement pour s'amuser sur un bassin, pour moi ou mes filles.

J'ai choisi comme base une coque d'un voilier de bassin de marque Tirot, modèle 504 :


Mon exemplaire est vieux, je n'ai pas le bout dehors, pas le foc ni la trinquette. Il date de l'époque où le lest était en plomb. Ces bateaux sont les derniers voiliers de bassin en bois encore construits en France (entreprise créée en 1946 auparavant une fabrique de sabots !). Mais ils sont en hêtre massif, bois relativement dense, et même s'ils sont creusés, le pont de 6mm en hêtre aussi, de même que les espars rendent le bateau assez lourd. La coque étant plutôt plate, le franc bord est faible. Il est vrai que les voiliers de bassin en bois sont souvent plus enfoncés que les bateaux en plastique mais là c'est un peu fort  . Voilà comment navigue ce modèle :


Voici ma coque dans une baignoire, avec mètre ruban sur le roof (même poids que le gréement) et un coton tige pour matérialiser la surface de l'eau :
Proue :


milieu :


Poupe :


Voici les caractéristiques de mon bateau à  la base :
longueur : 64 cm
largeur maitre bau : 14,5 cm
hauteur coque : 6 cm
hauteur mat : 77 cm
hauteur quille : 13 cm
Poids total : 2940 g (estimé à 10-20 g près car il me manque le foc, la trinquette et le bout dehors...)
Poids du gréement : (estimé) 125 g
Poids du lest en plomb (2 demi-coquilles) : 911 g

A suivre...

Mon projet étant trop simple, je me suis fixé d'autres contraintes
Comme la coque est lourde et que j'aurai du mal à la rendre plus légère, j'ai décidé d'intégrer la batterie dans le lest de la quille. En fait, j'ai récupéré une boite en aluminium étanche IP68 assez bien adaptée pour mes accus de radio/récepteur. Je l'ai amincie par ponçage, soudé à froid un passe-câble que remplirai de colle silicone.

J'ai récupéré les voiles en coton d'une épave d'une vieille maquette statique, leur taille correspond à peu près à ce que j'imagine pour cette coque. Le gréement est de type aurique, ça me plait bien.
J'envisage de conserver la cavité de la coque complètement close, comme sur un voilier de bassin, insubmersible. Il me reste donc le roof pour placer le bloc électronique étanche comprenant le récepteur, le servo de barre et le treuil. Pour ne pas que le roof soit trop gros et disgracieux, je vais cependant faire en sorte que l'intérieur du roof descende un peu sous le pont.
Voici un schéma de l'ensemble que j'ai dessiné avec comme base une autre coque que je pensais prendre comme base, avant de me raviser car elle est vraiment étroite.


Du bloc électronique étanche sortira :
- le câble d’alimentation avec un connecteur
- 2 écoutes pour le gouvernail, à travers des soufflets d’étanchéité
- 2 écoutes pour le circuit d'écoute externe (sur le pont arrière), commandant la grande voile et par renvoi, le foc et la trinquette. Ceci à travers 2 soufflets d'étanchéité aussi.
Voici le contenu du bloc électronique :

Le tube qui relie la batterie dans la quille au roof sert à passer le câble d’alimentation bien sur, mais aussi de vidange du roof.
Car l'eau ne devrait pas renter dans la boite radio étanche hormis les soufflets, mais le roof en lui même, en bois, aura une ouverture à l'arrière pour laisser sortir les écoutes. Si l'eau y rentre, elle ressortira par gravité par ce tuyau.
Il faut donc que ce plancher soit au dessus de la ligne de flottaison.
Ca tombe bien, ce faible franc bord ne me plat pas trop, donc j'ai choisi d'essayer d'alléger la coque par l'intérieur, et de rehausser le pont.
J'ai donc ouvert le pont d'origine (a la barbare je l'avoue, c'était collé à mort   ), en hêtre massif de 6mm donc fort lourd. :


Poids de la coque en l'état, sans le lest en plomb : 1630 grammes. C'est encore beaucoup

Je vais creuser un peu plus la proue et la poupe (pas trop pour garder la solidité). Je vais ajouter une tranche de 5mm en hauteur, et placer un pont de 5mm. Il faudra aussi placer un renfort sous le mat.
Au boulot

Voile Bermudienne remplacer pas une aurique, déplacement du mât je suce pose plus toutes les autres bidouilles. L'architecture navale vas en prendre un coup

Bon courage pour la suite et n'oubli pas la vidéo lors de la sortie en 1er nave du bousin

Euh, tu es sérieux là ? J'espère que ton pseudo est bien choisi 
Il ne serait pas possible de déroger à un plan sans un doctorat ? Même pour l'objectif affiché ici d'un voilier jouet ?  
J'ai déjà modifié pas mal de voiliers de bassin, certains à l'état d'épaves, certains pour lesquels je n'avais pas de modèle pour le gréement. Ils ne sont pas devenus des bateaux de compétition, mais néanmoins capables de tenir grosso modo un cap, sans télécommande ni barre de braine. Donc soit je suis un génie, soit l'architecture navale n'est pas forcément aussi élitiste que tu le crois, tant que l'on ne vise pas la performance absolue...  
Bien sûr, quand on devient pointu comme un amis qui travaille sur les carènes de NGV, c'est autre chose.
Pour moi, les bases sont surtout CELLES LA. Et je ne cherche pas à appliquer mes cours de mécanique des fluides, je fais plus au feeling et délibérément l'impasse sur certains paramètres qu'on a tenté maintes fois de m'expliquer du temps que je vivais à Brest.

Comme je te le disais ICI, je procède (du moins quand je bidouillais des bateaux) souvent par approximations successives. Donc mon premier essai, vidéo ou pas, ne sera effectivement pas forcément concluant. Et alors ?

Plutôt que de plaindre l'architecture navale ou d'ironiser sur mon échec programmé, n'hésite pas à apporter quelques éléments constructifs.
Phil86 laissait entendre que tu avais des connaissances. Là je t'avoue que j'ai un peu faim...  
Pourquoi ne pas expliquer par exemple le risque évoqué de passer du bermudien à l'aurique ? J'ai déjà pris ce risque de fou furieux ( ), j'ai en gros tenu compte de la position du centre de poussée vélique, et mon bateau naviguait pas si mal. Quelle chance, je dois être un dieu de l'AAAArchitecture 
Ne le prend pas mal, mais heureusement que l'on peut créer, se planter un peu ou beaucoup, transformer et arriver au résultat escompté.
Bon, je me la pète un peu alors que je n'ai pas tant d'expérience que ça, du coup je suis sincèrement intéressé pour que tu partages la tienne.

Hello grenouille mouillée

Chicannerie est un type capable de dire un tas d'humorisco-conneries dans ses commentaires les plus sérieux, le pire c'est que l'inverse est aussi possible. Et puis même qu'avec lui l'inverse de l'inverse ne nous fait même pas retomber sur le premier état

Si en humour le second degrés est ta limite, impossible de le suivre !

CNN est en tout les cas un très bon en modélisme de "vrais beaux bateaux" (TM lui même) et pas seulement. Il partage son savoir sans aucun problèmes, il faut juste trier ... si on en est capable.

batracien trempé a écrit:Et je ne cherche pas à appliquer mes cours de mécanique des fluides, je fais plus au feeling et délibérément l'impasse sur certains paramètres qu'on a tenté maintes fois de m'expliquer du temps que je vivais à Brest.

hun hun, attention si tu as vécu à Brest tu perds des points auprès de Chicannerie chez qui le beurre salé, le ouin ouin (biniou), kergazoil et ploumazout ... bref toutes les breutonneries lui donnent des boutons. Quoi que n'ayant pas voulu appliquer ce que les "indigènes" ont tenté de t'expliquer tu pourrais bien remonter dans son estime

Au sujet de ton projet : c'est du modélisme, ce qui compte c'est que l'on s'amuse !

A+ Xtian

Xtian, c'est à qui ce bateau avec des strings en guise de ("phoque" )

Bonjour xtian, chicannerie, et Jean-Do
J'ai bien vu la tentative d'humour de chicannerie, avec sur le fond une mise en garde justifiée sur le risque de mon entreprise artisana/léatoire.  
Je rentre juste dans son jeu, d'où ma référence délibérée à mon passé breton (point faible qu'il m'avait avoué ICI    ) et mon côté premier degré assumé pour le provoquer et lui faire cracher son savoir !
Parce que là, c'est un peu vide, n'est ce pas...  
Le but est bien de s'amuser (et d'amuser mes filles), faudra juste ne pas être pressé vu le peu de temps que j'ai à y consacrer.