Bonjour à tous,
Je vais vous présenter ici, l'imprimante 3D que j'ai construite en partenariat avec trois autres compères. Il s'agit d'une imprimante FDM, c'est à dire à dépôt de fil fondu (Fused Deposition Modeling pour les ceusses qui roulent à gauche). Elle est basée sur le projet "Reprap" qui est un projet collectif, ce qui veut dire que chacun peut apporter ses modifications et les partager pour faire avancer le projet (et bien entendu profiter des modifications des autres). Cette imprimante est constituée en grande partie de pièces elles-mêmes imprimées, ce qui nous permet de la considérer comme "autoréplicable". En effet, une imprimante 3D peut imprimer les pièces pour construire une autre imprimante 3D. Et pour couronner le tout, elle est pilotée par un logiciel libre qui évolue régulièrement. Enfin, vous l'aurez compris, ce type d'imprimante est à faible coût ce qui a permis son accessibilité par beaucoup de personnes.
Voici quelques photos de l'imprimante que j'ai au boulot et qui m'a permis de faire la mienne :
Pour cette imprimante, j'ai dû réaliser un capotage en PMMA pour éviter les courants d'air liés à la VMC du bâtiment. j'en ai donc profité pour revoir le support de la bobine.
Et celle que j'ai fabriqué à partir de la précédente :
Une vue d'ensemble :
La tête d'extrudeur :
La buse d'impression :
Le diamètre d'entrée du fil est de 3mm, la buse a un diamètre de sortie de 0.4mm
Vous remarquerez la version "low cost" du tendeur de courroies. Il s'agit ici de deux colliers de serrage qui permettent ce réglage. Les courroies au mètre sont recoupées, une boucle est crée à chaque extrémité et maintenue avec les mêmes colliers.
Les douilles à billes du chariot portant la buse d'impression sont également maintenues sur leurs supports par ces mêmes colliers.
La carte électronique qui gère l'imprimante :
Il s'agit ici d'une carte arduino méga, sur laquelle un shield RAMPS est connecté. Ce dernier permet de gérer deux têtes d'impressions pour faire des impressions à deux couleurs ou bien, par l'utilisation d'une matière soluble à l'eau, des impressions avec zones imprimées normalement dans le vide.
L'ensemble du système électronique se comporte de la carte arduino, de 5 moteurs pas à pas, de résistances chauffantes, de capteurs de température et de capteurs de fin de courses. Bien entendu, une alimentation de 12V, 120W alimente le tout.
Voici une vue d'un des moteurs de l'axe Z, il est solidaire d'une tige filetée M5 qui permet l’élévation du portique entre chaque couche.
Vient ensuite la vue du plateau chauffant, plateau sur lequel la pièce naît :
L'envers de l'endroit :
Et la voici en fonctionnement :
Pour le moment, j'ai imprimé principalement qu'avec du PLA, j'ai fait beaucoup d'essais avant d'avoir une pièce potable en ABS, je n'ai pas eu le temps encore de poursuivre mes essais mais les résultats obtenus sont encourageant.
Juste quelques chiffres :
Capacité d'impression : 200 x 200 x 250
Température du plateau : 60° pour du PLA, 90° pour de l'ABS
Température de la buse : 200° - 220° pour du PLA, 230° - 250° pour de l'ABS
Pour la suite de l'aventure, avec un de mes compères, nous travaillons sur un broyeur et une extrudeuse pour refaire du fil de PLA ou d'ABS à partir de pièces ratées.
Voilà pour la présentation de cette petite machine...
Pour la petite histoire, nous avons acheté, au boulot, "l'originale" de cette imprimante chez un fabricant Français qui est Tobeca. A partir de cette imprimante, nous en avons réalisé 4. A partir d'une de ces 4, j'ai réalisé la mienne. Si tout va bien, au mois de juin, nous devrions en refabriquer 7 ou 8 de plus. En fait nous faisons travailler les étudiants sur la réalisation des pièces et le montage des imprimantes, elles nous servent de support de TP
A bientôt,
Patrick
Je vais vous présenter ici, l'imprimante 3D que j'ai construite en partenariat avec trois autres compères. Il s'agit d'une imprimante FDM, c'est à dire à dépôt de fil fondu (Fused Deposition Modeling pour les ceusses qui roulent à gauche). Elle est basée sur le projet "Reprap" qui est un projet collectif, ce qui veut dire que chacun peut apporter ses modifications et les partager pour faire avancer le projet (et bien entendu profiter des modifications des autres). Cette imprimante est constituée en grande partie de pièces elles-mêmes imprimées, ce qui nous permet de la considérer comme "autoréplicable". En effet, une imprimante 3D peut imprimer les pièces pour construire une autre imprimante 3D. Et pour couronner le tout, elle est pilotée par un logiciel libre qui évolue régulièrement. Enfin, vous l'aurez compris, ce type d'imprimante est à faible coût ce qui a permis son accessibilité par beaucoup de personnes.
Voici quelques photos de l'imprimante que j'ai au boulot et qui m'a permis de faire la mienne :
Pour cette imprimante, j'ai dû réaliser un capotage en PMMA pour éviter les courants d'air liés à la VMC du bâtiment. j'en ai donc profité pour revoir le support de la bobine.
Et celle que j'ai fabriqué à partir de la précédente :
Une vue d'ensemble :
La tête d'extrudeur :
La buse d'impression :
Le diamètre d'entrée du fil est de 3mm, la buse a un diamètre de sortie de 0.4mm
Vous remarquerez la version "low cost" du tendeur de courroies. Il s'agit ici de deux colliers de serrage qui permettent ce réglage. Les courroies au mètre sont recoupées, une boucle est crée à chaque extrémité et maintenue avec les mêmes colliers.
Les douilles à billes du chariot portant la buse d'impression sont également maintenues sur leurs supports par ces mêmes colliers.
La carte électronique qui gère l'imprimante :
Il s'agit ici d'une carte arduino méga, sur laquelle un shield RAMPS est connecté. Ce dernier permet de gérer deux têtes d'impressions pour faire des impressions à deux couleurs ou bien, par l'utilisation d'une matière soluble à l'eau, des impressions avec zones imprimées normalement dans le vide.
L'ensemble du système électronique se comporte de la carte arduino, de 5 moteurs pas à pas, de résistances chauffantes, de capteurs de température et de capteurs de fin de courses. Bien entendu, une alimentation de 12V, 120W alimente le tout.
Voici une vue d'un des moteurs de l'axe Z, il est solidaire d'une tige filetée M5 qui permet l’élévation du portique entre chaque couche.
Vient ensuite la vue du plateau chauffant, plateau sur lequel la pièce naît :
L'envers de l'endroit :
Et la voici en fonctionnement :
Pour le moment, j'ai imprimé principalement qu'avec du PLA, j'ai fait beaucoup d'essais avant d'avoir une pièce potable en ABS, je n'ai pas eu le temps encore de poursuivre mes essais mais les résultats obtenus sont encourageant.
Juste quelques chiffres :
Capacité d'impression : 200 x 200 x 250
Température du plateau : 60° pour du PLA, 90° pour de l'ABS
Température de la buse : 200° - 220° pour du PLA, 230° - 250° pour de l'ABS
Pour la suite de l'aventure, avec un de mes compères, nous travaillons sur un broyeur et une extrudeuse pour refaire du fil de PLA ou d'ABS à partir de pièces ratées.
Voilà pour la présentation de cette petite machine...
Pour la petite histoire, nous avons acheté, au boulot, "l'originale" de cette imprimante chez un fabricant Français qui est Tobeca. A partir de cette imprimante, nous en avons réalisé 4. A partir d'une de ces 4, j'ai réalisé la mienne. Si tout va bien, au mois de juin, nous devrions en refabriquer 7 ou 8 de plus. En fait nous faisons travailler les étudiants sur la réalisation des pièces et le montage des imprimantes, elles nous servent de support de TP
A bientôt,
Patrick